Incontinence post-prostatectomie : un guide complet pour la guérison et la confiance
Vivre avec l'incontinence après une opération de la prostate est plus fréquent qu'on ne le pense. Si vous ou un proche souffrez de fuites post-prostatectomie, ce guide vous aidera à comprendre ce qui se passe, ce qui peut vous aider et à retrouver confiance en vous, grâce à un soutien pratique et des produits adaptés aux hommes.
Qu’est-ce que l’incontinence post-prostatectomie ?
Une prostatectomie — c’est-à-dire une chirurgie pour retirer la prostate — peut parfois affecter les muscles et les nerfs qui aident à contrôler la vessie. C’est pourquoi des fuites après l’opération sont fréquentes. En France, environ 1 homme sur 4 signale encore des fuites urinaires plusieurs mois après son intervention [1]. Mais avec les bons gestes et un peu de temps, la situation s’améliore souvent.
Et non, ce n’est pas pour toujours. Beaucoup d’hommes constatent des progrès, surtout quand ils s’équipent des bons outils.
Vous n’êtes pas seul. Ce que vous vivez, des milliers d’hommes en France le vivent aussi. C’est parfois frustrant, voire décourageant, mais il existe des solutions — et du soutien.
Pourquoi les fuites surviennent après une chirurgie de la prostate
Lors de l’intervention, les nerfs et muscles qui contrôlent la vessie peuvent être mis à rude épreuve. Le type de chirurgie influence la suite : une prostatectomie « nerve-sparing » (avec conservation des nerfs) permet souvent une récupération plus rapide. Si les nerfs sont retirés, le chemin est plus long, mais une amélioration est tout à fait possible.
Les types d’incontinence les plus courants après une prostatectomie :
- Incontinence à l’effort – fuite lors d’un effort, d’une toux ou d’un éternuement
- Incontinence par urgence – besoin pressant et soudain d’uriner
- Incontinence par regorgement – écoulement constant dû à une vessie mal vidée
Chaque parcours est unique, mais de nombreux hommes constatent une nette amélioration entre 3 et 12 mois après l’opération.

Gérer les fuites après une prostatectomie : 5 stratégies efficaces
1. Renforcer son plancher pelvien
Les exercices du plancher pelvien (ou « Kegels ») sont essentiels après une prostatectomie. Ils aident à renforcer les muscles autour de l’urètre, responsables du contrôle urinaire.
- Contractez les muscles que vous utiliseriez pour arrêter le jet d’urine.
- Tenez 5 à 10 secondes, puis relâchez.
- Faites 3 séries de 10 chaque jour.
Avec le temps, ces exercices réduisent la fréquence des fuites et améliorent le contrôle de la vessie.
2. Entraîner sa vessie
Allonger progressivement le temps entre les passages aux toilettes permet de mieux contrôler l’urgence.
- Commencez avec un rythme (par exemple, toutes les heures), puis allongez les intervalles de 15 à 30 minutes.
- Utilisez des techniques de distraction ou de respiration pour résister à l’envie.
- Tenez un journal pour suivre vos progrès.
C’est une méthode utile, surtout pour gérer l’incontinence par urgence.
3. Adopter une alimentation adaptée
Certains aliments ou boissons irritent la vessie.
- Réduisez la caféine (café, thé, sodas), l’alcool, les épices fortes et les édulcorants artificiels.
- Privilégiez les aliments riches en fibres pour éviter la constipation, qui peut aggraver les fuites.
- Buvez régulièrement dans la journée, sans excès d’un coup.
Misez sur des aliments « amis de la vessie » comme l’avoine, les bananes, les pommes, ou les légumes riches en eau.
4. S’équiper des bons produits
Des protections adaptées peuvent faire toute la différence pendant la récupération.
Les Invizi Protections urinaires hommes sont conçus spécialement pour l’anatomie masculine après une chirurgie :
- Forme anatomique confortable
- Bonne tenue avec un adhésif renforcé
- Tissu respirant et doux
- Technologie anti-odeurs
- Discrets sous les vêtements et disponibles en plusieurs niveaux d’absorption
5. Suivre son évolution
Mieux comprendre ses symptômes aide à adapter les solutions.
Notez chaque jour :
- Fréquence et volume des fuites
- Déclencheurs (toux, effort, rire…)
- Hydratation
- Allers-retours aux toilettes
- Produits utilisés et leur efficacité
- Un bon suivi rend les rendez-vous médicaux plus efficaces, et vous aide à mesurer vos progrès
Comment choisir la bonne protection après une prostatectomie
Voici ce qu’il faut regarder :
- Une coupe adaptée à l’anatomie masculine
- Une absorption suffisante pour la journée et la nuit
- Une bonne tenue (adhésif ou forme qui reste en place)
- Un design discret
- Un système anti-odeur efficace
Les Invizi Protections urinaires hommes toutes ces cases – et sont parmi les protections les mieux notées au monde.
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- Choisissez votre niveau d’absorption : Léger, Modéré ou Maximum
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- Portez-les facilement – il suffit de décoller, positionner, et c’est tout
- Besoin d’aide ? Notre équipe est là pour vous
Vous n’êtes pas seul : soutien mental et émotionnel
Les fuites n’affectent pas que le corps. Elles peuvent jouer sur le moral, le sommeil, la vie intime… Et c’est complètement normal.
Besoin d’en parler ? Voici des ressources utiles :
- Cancer Support France – cancersupportfrance.org
- Santé.fr – Trouver un soutien psychologique : sante.fr
- Parlez-en à votre médecin ou demandez une orientation auprès de votre maison de santé
Reprendre confiance, tout simplement
L’incontinence après une prostatectomie n’a rien de honteux. Avec les bons gestes, les bons produits et un peu de soutien, on retrouve sa liberté.
Et si vous cherchez une solution efficace et rassurante, Invizi est là.
Quand consulter un spécialiste ?
Si les fuites ne s’améliorent pas après quelques mois, ou si elles s’aggravent, il ne faut pas hésiter.
Parlez-en à :
- Un urologue – pour le suivi post-opératoire
- Un kinésithérapeute spécialisé en plancher pelvien – pour un programme d’exercices adapté
- Une infirmière en continence – pour des conseils personnalisés
Votre médecin traitant peut vous orienter vers le bon professionnel (hôpital ou clinique urologique).
Questions fréquentes (FAQ)
L’incontinence après l’opération est-elle permanente ?
→ Non. La majorité des hommes constatent de grandes améliorations entre 3 et 12 mois.
Puis-je retravailler ou faire du sport ?
→ Oui. Beaucoup d’hommes reprennent une vie active en s’équipant de protections fiables.
Et la sexualité dans tout ça ?
→ Elle peut être temporairement affectée. Mais avec du dialogue, les bons produits, et de l’aide médicale, les choses s’améliorent.
Puis-je voyager malgré les fuites ?
→ Bien sûr. Prévoyez des protections, des sous-vêtements de rechange, et des sacs pour les jeter. Vous serez tranquille.
Je fuis même après avoir uriné. Normal ?
→ C’est ce qu’on appelle un « goutte-à-goutte post-mictionnel ». Essayez la double miction et poursuivez les exercices.
Je me sens gêné. Que faire ?
→ Vous n’avez pas à traverser ça seul. Parlez-en à votre médecin ou à une structure d’écoute.
Quand les exercices du périnée font-ils effet ?
→ En général, comptez entre 8 à 12 semaines. Certains hommes voient des progrès avant, d’autres un peu après. L’essentiel : être régulier.
Toujours des fuites après plusieurs mois… c’est normal ?
→ Oui. En France, environ 25 % des hommes signalent encore des symptômes plusieurs mois après. Ce n’est pas un échec.
Que porter la nuit ?
→ Optez pour une protection à absorption maximale. Certains ajoutent un protège-lit lavable pour plus de tranquillité.
Boire moins aide-t-il ?
→ Non. Se déshydrater peut aggraver les choses. Buvez à intervalles réguliers, et réduisez juste avant de dormir.
Rien ne fonctionne. Que faire ?
→ C’est le moment de consulter un spécialiste. Kiné, infirmière ou urologue peuvent proposer d’autres solutions : médicaments, thérapies, etc.
Et pour les troubles sexuels comme la dysfonction érectile ?
→ Oui, les nerfs touchés sont souvent les mêmes. Parlez-en à votre médecin — il existe des traitements efficaces.
💬 Des questions ? Un besoin spécifique ? Contactez notre équipe, à votre écoute.
Mentions médicales : Ce guide est fourni à titre informatif. Il ne remplace pas un avis ou un traitement médical. Pour tout souci de santé, consultez un professionnel qualifié.